Selon le budget 2025-2026 du Québec, les revenus et les dépenses du gouvernement se présentent comme suit : les revenus du gouvernement du Québec pour l’année financière 2025-2026 s’élèvent à 156,3 milliards de dollars, avec une croissance de 0,7% par rapport à l’année précédente. Les dépenses totales, incluant le service de la dette, atteignent 165,8 milliards de dollars pour l’année 2025-2026, soit une augmentation de 1,5% par rapport à l’année précédente. Le gouvernement prévoit un déficit record de 13,6 milliards de dollars pour l’année financière 2025-2026, ce qui représente 2,2% du PIB.
Selon le budget 2025-2026 du gouvernement du Québec, les dépenses en santé et services sociaux s’élèvent à 65,5 milliards de dollars, ce qui représente une augmentation de 3% par rapport à l’année précédente. Cette somme constitue 42% du budget total du Québec, faisant du secteur de la santé et des services sociaux le poste de dépenses le plus important.
Le gouvernement a annoncé des investissements additionnels de 3,9 milliards de dollars sur cinq ans pour améliorer les soins de santé et les services sociaux. Ces fonds seront utilisés pour améliorer l’accès aux services de première ligne, soutenir les personnes vulnérables, renforcer la qualité des milieux de vie pour les aînés et promouvoir la prévention en santé. Cela inclut le financement des traitements pharmaceutiques en milieu hospitalier tels le cancer, la formation de médecins, et l’élargissement des programmes de vaccination pour les clientèles vulnérables.
Rappelons qu’au cours des dernières années, le gouvernement du Québec a investi des sommes pour améliorer la qualité des services publics, et en garantir l’accessibilité notamment en santé et en éducation. Depuis 2018-2019, les dépenses du portefeuille Santé et Services sociaux ont crû de 52,3 %, ce qui correspond à une croissance annuelle moyenne de 7,3 %.
Par ailleurs, en ce qui a trait au budget alloué au ministère de la Santé et des Services sociaux, la hausse des dépenses pour les années 2025 et 2026 seront limitées à 3% cette année, puis 2% l’an prochain. Malgré cette augmentation de 3%, certains experts et syndicats estiment que cette hausse est insuffisante pour répondre aux besoins croissants de la population. L’Institut de recherche et d’information socioéconomique (IRIS) suggère qu’une augmentation d’au moins 3,8% était nécessaire pour maintenir les coûts du système. L’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) affirme qu’il manque 1,25 milliard de dollars pour répondre adéquatement aux besoins de la population.
