Lydia Duchesne, doctorante en psychologie

24/02/2025

Actualités publiques

SÉRIE ENTREVUES

Qu’est-ce qui vous a donné l’envie de devenir psychologue? 

Le métier de psychologue m’a intéressée puisqu’il me permettait de concilier mon désir de comprendre et d’analyser l’humain ainsi que ma volonté d’aider les autres. La diversité du métier, que ce soit en termes de milieux, de clientèles ou d’approches, m’interpellait également. C’est un privilège de pouvoir accompagner des gens et de construire une relation thérapeutique avec eux, en ayant un impact positif dans leur vie. Cherchant à m’instruire constamment, ce métier m’offre une constante opportunité d’apprentissage, ce qui nourrit mon besoin d’évoluer et de m’épanouir professionnellement.

Quels sont les premiers enjeux que vous avez pu rencontrer? 

Les premiers enjeux que j’ai rencontrés ont été le contingentement et la compétitivité pour accéder au doctorat, suivis de la pression de la performance entre étudiant.es. De plus, trouver son identité professionnelle dans ce contexte de performance peut être ardu, car les attentes peuvent parfois brouiller la compréhension de soi et de ses propres aspirations. Accompagner des gens et construire une relation thérapeutique avec eux, en ayant un impact positif sur leur vie, est un privilège. Cherchant à m’instruire constamment, ce métier m’offre une constante opportunité d’apprentissage, ce qui nourrit mon besoin d’évoluer et de m’épanouir professionnellement.

Est-ce que le parcours d’autres femmes psychologues vous a guidé lors de votre apprentissage?

Plusieurs femmes psychologues m’ont transmis leurs connaissances à travers des cours cliniques et des expériences de recherche, qui m’ont permis d’acquérir des connaissances, de forger mon esprit critique et de trouver ma couleur en tant que future psychologue. Je pense aussi à ma co-directrice d’essai doctoral, ma psychologue et mes superviseures, qui m’ont accompagnée à travers mes stages, et qui ont été des guides précieuses pour moi. En dehors de la psychologie, ma mère et ma sœur, étant dans les domaines de la relation d’aide et de l’enseignement, m’ont particulièrement aidée et soutenue dans mon parcours.

Comment souhaitez-vous voir évoluer la profession? 

Je souhaiterais voir la profession évoluer vers une plus grande reconnaissance des études doctorales et de la qualification au sein du réseau de la santé, afin de valoriser pleinement l’expertise des psychologues. De plus, il serait pertinent que les stages soient rémunérés pour permettre aux étudiants d’acquérir de l’expérience tout en étant soutenus financièrement. Enfin, j’aimerais que la santé mentale devienne une priorité gouvernementale, avec des politiques publiques renforçant l’accès à des services psychologiques de qualité pour la population.